Le volet "Mer" du plan de relance
Le volet "Mer" du Plan de Relance est composé de 3 axes :
- Transport maritime
- Pêche et Aquaculture
- Biodiversité
S’ajoute à ces 3 axes le financement de la modernisation du CROSS AG (soutien à hauteur de 57 % par le volet national du plan de relance).
Il s’agit du projet "Port Vert" porté par le Grand Port Maritime (GPM) qui comprend :
- La mise en place de bornes électriques à quai pour les navires porte-conteneurs de la pointe des grives
- La mise en place de solutions de production d’énergie électrique : installation de panneaux photovoltaïques et réalisation d’opération de stockage d’électricité pour couvrir les besoins du port
- Le verdissement du Bassin Radoub et la modernisation des réseaux secs de l’hydrobase
Le soutien apporté par le plan de relance est de 6,5M d’euros pour la part État et 3M d’euros pour la part CTM.
La Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) a lancé fin février 2021 via France Agrimer 3 Appels à Projets (AAP) au niveau national pour une enveloppe totale de 40M d’euros.
3 dossiers ont été déposés par des acteurs de la Martinique sur APP n°2, qui visait au développement de prototypes de navires innovants.
Le dossier déposé à la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM), venant en appui d’un projet collectif de professionnels de la pêche martiniquaise porté par le COPEM a reçu un avis favorable de la commission de sélection (classé en 4ème position sur un total de 15 lauréats). Ainsi, plus de 582 000 euros ont été attribués à ce projet, soit 100 % des coûts de construction du prototype d’un nouveau navire de pêche qui pourra permettre de faire des tests grandeur nature et de valider le moule définitif avant la construction de plusieurs de ces navires. Ce prototype serait par la suite confié à l’École de Formation Professionnelle Maritime et Aquacole (EFPMA) pour parfaire la formation des futurs des marins pêcheurs.
On estime qu’environ 300 épaves sont réparties sur le littoral de la Martinique.
Le plan de relance cible l’enlèvement des épaves prioritaires au regard des enjeux environnementaux et de sécurité, ce qui représente 115 environ.
Plusieurs acteurs vont intervenir dans l’enlèvement de ces Bateaux Hors d’Usage (BHU).
48 navires de plaisance (14 navires à terre, 11 navires abandonnés et 23 épaves) vont être pris en charge par les collectivités (Marin, Trois-Ilets, CACEM), auxquels s’ajoutent 2 navires de pêche actuellement abandonnés au Grand Port Maritime.
Les crédits mobilisés sont de 471 000 euros pour un coût total de 936 000 euros.
En complément de l’action des services déconcentrés, le Parc naturel marin interviendra dans la zone Fort-de-France/Lamentin, (50 navires dont les coûts d’enlèvement sont estimés à 400 000 euros) et sur la côte atlantique (6 navires estimés à 70 000 euros).
