Equipements de protection individuelle

1- La protection de la tête pour les marins professionnels : Les accidents du travail à la tête provoquent des décès et de graves séquelles chez les marins professionnels. Les risques sont multiples et pour les maîtriser, une démarche de prévention complète doit être engagée : identification et évaluation des risques dans un premier temps et mise en place d’un plan d’actions de prévention donnant la priorité à la protection collective dans un second temps. Enfin, il peut être nécessaire d’équiper les marins de casques ou casquettes pour leur assurer une protection optimale. Dans ce cas, il est essentiel de connaître les caractéristiques de ces EPI (équipements de protection individuelle) avant de les acheter.

2-

Les gants de protection

 : les accidents du travail maritime aux pieds représentent en moyenne 7 % du total des accidents déclarés dans le secteur maritime. Bien que cette proportion soit faible, il n’en demeure pas moins qu’ils provoquent des lésions assez graves, notamment des fractures. Pour limiter ces accidents, le choix et le port de bottes et chaussures de sécurité est une des mesures de prévention à mettre en œuvre. Ce guide a pour objectif de faciliter la compréhension de l’environnement réglementaire et normatif encadrant les équipements de protection individuelle des pieds et d’orienter le professionnel dans le choix d’un équipement adapté à son travail.

4- Les protecteurs individuels contre le bruit : Le bruit à bord des navires constitue une nuisance importante. Il peut être la cause de troubles cardio-vasculaires (hausse de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle), nerveux (sommeil dégradé, stress, irritabilité), digestifs et respiratoires (hausse du rythme respiratoire). Mais surtout, l’exposition prolongée et répétée à des niveaux de bruits excessifs conduit lentement et irrémédiablement à une surdité. Au début, la perte auditive peut être temporaire. Avec le temps, elle devient définitive. Souvent les marins ne s’en rendent compte que lorsque le déficit auditif devient invalidant. Pour lutter contre les risques liés aux nuisances sonores à bord des navires, l’armateur doit d’abord mettre en place des mesures de protection collectives (réduction du bruit à la source, traitement acoustique des cloisons…). Quand ces mesures sont inapplicables ou atteignent leur limite, la protection des marins doit passer par l’utilisation de Protecteurs individuels contre le bruit (PICB).

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